Un
excellent week-end pour Steven, une erreur pour Richard et ..encore
un chat noir (suisse cette fois..) pour Matthieu!
SUPERSTOCK
600: Lors de la seule séance d’essais libres, Steven est tout
de suite dans le bon wagon à seulement 2 secondes des leaders.
Il trouve lui aussi le tracé relativement difficile à apprendre
et essaie de suivre des pilotes plus expérimentés pour «apprendre
plus vite». Ce qui paie rapidement.
Au cours des deux autres séances qualificatives, il améliore encore
son temps de 2 secondes et il partira en 6ème position sur la
grille.
Auteur d’un superbe départ, il passe ensuite quelques conurrents
pour se retrouver deuxième durant quelques secondes, puis
3ème derrière le local anglais Mossey et Florian Marino. Il tient
bien le rythme des leaders et arrive même à distancer quelque
peu le 4ème. Mais une petite glissade de l’arrière à Stowe
lui fera perdre trois places. Il finira 6ème un peu en retrait
du groupe qui le précède mais en ayant réalisé encore une amélioration
d’une seconde en 2’ 14’’ 697 contre 2’ 13’’ 665 au vainqueur de
la course !
L’actuel leader du Championnat, Jérémy Guarnony, roulait 5 secondes
plus vite que Steven à Portimao; sur cette course l’écart de temps
entre les 2 pilotes était seulement de 6 dixièmes de seconde.
Nous attendons avec impatience la fin de saison! Toujours stressant
la pré-grille!
Richard
est assez dépité à l’issue de la séance d’essais libres. Il est
à 7 secondes et demie de la pôle! Tout le monde essaie donc de
le réconforter en lui expliquant que novice sur ce circuit, et
encore peu habitué à sa moto et au championnat, il ne peut que
progresser. Prenant donc le taureau par les cornes, il se concentre
sur ce «foutu tracé» en décortiquant les virages les uns après
les autres et va voir rouler les autres catégories notamment les
600 Supersport. « Celà aide beaucoup de voir des pilotes chevronnés
pour prendre des repères, analyser les trajectoires etc.. même
si ces pilotes et leurs motos sont d’un niveau non comparable
au notre.» L’amélioration sera assez impressionnante: 5,8 secondes
de gagnées à l’issue des 2 séances qualificatives, ce qui le placera
11ème sur la grille.
En
course, il restera longtemps en 10ème position tenant tête à Nacho
CALERO, pourtant très expérimenté, Malheureusement, dans le feu
de l’action, il va commettre une erreur. Le panneau indiquant
au pilote n°6 de passer par la voie des stands est présenté pendant
3 tours. Richard, au coude à coude avec l’Espagnol dans la ligne
droite voit au dernier moment un panneau et croit que c’est le
n°66! Il passe donc lui aussi par la voie des stands: il perd
5 places et finit 14ème.. Il a roulé en 2’ 16’’ 00 en course ce
qui était le 8ème temps des qualifs le matin même...Donc malgré
cette «boulette», le bilan est plutôt positif.
SUPERSTOCK
1000: Une bonne partie des pilotes 1000 connaissait le circuit,
même s’il a été un peu modifié depuis, pour y avoir roulé en 2007.
Dès la 1ère séance d’essais libres, Matthieu tout en découvrant
ce circuit n’est pas si loin des autres pilotes et termine à seulement
1,5 seconde de BADOVINI qui est 3ème. Tout s’annonce plutôt bien.
Mais comme dans la chanson de Steve Waring « le matou (noir en
l’occurence) est toujours vivant! » Matthieu se fera prendre la
roue avant par Michaël Savary sur un extérieur un peu innatendu
quelques virages après le départ de la 1ère séance qualif. Après
avoir relevé la moto, il rentre au stand avec une douleur à la
main gauche et sonné car la tête a apparemment bien tapé ( cf
gros choc au casque). Diagnostic: une phalange du majeur gauche
est cassée et la séance fichue.
Le
lendemain matin, il pourra rouler après un passage à la clinique
et deux piqûres dans le doigt pour calmer la douleur. Il fera
le 6ème temps sur piste mouillée mais ne pourra faire mieux que
20ème à la séance qualif ayant peu d’entraînement sur piste sèche.
Le soir, la douleur revient et le lendemain matin le doigt ayant
été pas mal sollicité ne peut plus plier. Matthieu fait l’impasse
sur le warm up en espérant qu’une heure de plus et les soins de
la clinique suffiront mais à 20 minutes du départ, Matthieu ne
peut toujours pas plier le doigt et juge qu’il n’a pas assez de
force dans la main pour faire la course: « Quand on part en 5ème
ligne, on doit plus forcer, prendre plus de risques pour faire
une belle remontée: ce n’est pas déjà pas facile quand on est
à 100% de ses moyens alors en partant avec un handicap! Je ne
pouvais pas attraper correctement le levier d’embrayage avec l’index
et l’annulaire et je n’avais pas assez de prise pour tenir la
poignée...ce qui pouvait être dangereux. J’ai donc décidé de faire
l’impasse sur la course et de me faire plâtrer le jour même pour
être en forme pour le Nürburgring dans un mois.» Loris BAZ consolant
Matthieu avant le départ...
BONNES
VACANCES A TOUS!
PROCHAIN RENDEZ VOUS AU NURBURGRING LES 3/4 et 5 SEPTEMBRE.
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